
Le ravageur du tube digestif et son engeance est revenu, pour la troisième fois en un mois, je crois bien. Je pourrais l’appeler monsieur Virus, celui-là, ce que je ne ferai pas mais il n’y aurait rien là de trop incongru, ni magique, ni irrationnel. Comme monsieur Temps il est constitué d’éléments en très grand nombre que pour une part je connais, pour une toute petite part j’ai choisis et que j’ignore pour l’essentiel. Comme lui et monsieur Nuit il agit, il s’intègre à mes activités, mes pensées, ma vie sensible. Comme la rivière il charrie des choses, il dévaste, il me fait réfléchir. Il est Autre mais je ne lui dis pas Tu, comme à elle mon amie, avec qui nous dialoguons sans distance, sans arrières-pensées, sans hypocrisie, sans malveillance, sans bienveillance. Avec égalité sous le soleil comme sous la mort.
Lui, ce dit Virus, je le connais très peu encore, il ne s’est pas présenté, comme monsieur Nuit. Il reste à la troisième personne, un objet de pensée. Je le regarde encore avec méfiance.
Mais lui n’est pas sans trouver le contact avec moi, sans s’immiscer dans mes secrets, bâtir son campement dans mes intérieurs dévastés. Mais il se retire après presque 24 heures d’occupation.
Peinture r.t
ce texte m’interroge…
tellement de choses non dites en arrière des mots, et ce qu’on soupçonne est-il réel ? qui est ce Ravageur, ce virus ? vous veut-il du mal ? soudain on s’inquiète tellement…
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Vous me donnez à imaginer que textes et lecteurs cherchent à s’apprivoiser dans un jeu de cache-cache.
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