Monsieur Temps a une vie cachée.
Ce personnage extrêmement discret, dont la voix ne m’est perceptible que dans le retrait du silence… J’avais remarqué, pendant ma toilette fraîche des matins d’automne, quelque chose qui m’aidait discrètement mais sûrement, une stimulation efficace, rapide, c’était lui, son doigté de chef d’orchestre qui faisait naître la musique, la chaleur, une sorte d’embrasement doux et profond qui allait me porter pour la journée, me redonner mes jambes et mes bras.
Je le reconnais maintenant dans sa présence silencieuse sous les affrontements quotidiens en accompagnement soutenu, en fluide, en liant, que je glisse dans mes peintures pour les faire avancer, elles aussi, vers l’inconnu, l’espéré.
Comme la rivière dans l’ombre.

cette rivière (émouvant)e qui accompagne toujours le parcours, qui dessine le mouvement quelque part, rend vivant
Entre Monsieur Temps et la rivière dans l’ombre, il n’y a pas le temps de s’ennuyer ni de s’endormir, perpétuelle danse…
J’aimeJ’aime