C’est très gentil à vous de « m’identifier »… mais je me demande toujours quel est le sens de votre geste.
Pour moi, il me rappelle des souvenirs d’enfance :
J’avais un oncle, chez qui j’allais en vacances et que j’aimais beaucoup, un homme à la voix chantante, au sourire plein les yeux, aux gestes doux, à la vie rude : il était berger, (éleveur, je devrais dire). Et je le revois qui identifiait les agneaux à leur naissance et les mettait près de leur mère.
Moi aussi j’ai été identifié et mis près de ma mère, et je suis devenu grand.
J’ai identifié à mon tour des enfants, qui ont grandi. Maintenant je suis trop vieux pour être dans les langes ou les drapeaux (je vous signale qu’on appelait « drapeaux » ou « pointes » les couches en coton, triangulaires, que l’on mettait au fesses des bébés. Aux étendages, elles ressemblaient à ces guirlandes de fanions que l’on voit encore accrochées au-dessus des rues ou des places de villages lors des fêtes traditionnelles.
peinture de Patrice Monnerie, étroit drapé rouge