
Mon dernier métier aura été la danse.
Moi qui ai fait tous les métiers et aucun
comme j’en suis heureux
chacun m’a conduit à l’autre, comme des traversées, des voyages.
Parfois je les gardais, au bout de mes chemins, j’en jonglais.
Je crois même, maintenant, n’en avoir perdu aucun complètement.
Ce n’est que maintenant, en dansant, que peu à peu je les perds.
Je danse avec les oiseaux, au ciel, avec leurs cris dans ma tête, avec la rivière sur ma peau, chapeauté des arbres, leurs branches à mes oreilles, je suis redevenu le nageur de l’enfance, de la prime enfance, d’avant-naître.
Sculpture de Jean Arp
comment lire dernier métier ….dernier pour le moment ou ultime ,je préférerais la 1ere option !
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Tu me fais rire ! Tu me fais bien rire ! !
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joie de ‘l’enfance, danse de l’enfance le pays enfin retrouvé enfin dévoilé enfin habité quelle chance d’un parcours…
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Merci Huê de ton partage
et de l’enthousiasme (la force de quelque dieu ! …)
A côté je me sens posé comme ces mots qui disent que la danse était aussi le premier métier et que je n’ai jamais quitté le pays très profond.
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de la danse du corps à la danse des mots… mais elle peut se réduire à son seul esprit je pense tu sais à Merce Cunningham qui à la fin de sa vie pouvait esquisser un geste si minime mais où tout l’esprit du geste du mouvement était là dans l’épure de son esquisse… magie des danseurs je pense aussi aux katas… chanse de la danse … que faisais-tu comme type de danse ?
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C’est à partir de quelques expériences de danse contemporaine que je me suis approprié ce qui me convient et que je tâche de danser de corps et d’esprit autant que je le peux dans des circonstances variées, ordinaires le plus souvent, même dans des gestes minimes comme tu dis si justement de Cunningham. Bien sûr le résultat est plus pour moi et la plupart du temps est inaperçu d’un public. Le spectacle n’est pas un but, ni un rêve, même si j’en ai une petite expérience.
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La danse comme un baiser (Brancusi) ou « une très légère oscillation » (journal de Sylvain Tesson)…ou comme une séance, parfois, entre Madame ou Monsieur Dufauteuil et Madame ou Monsieur Dudivan.
Il fait très chaud à Paris ; 32 degrés mais 35 ressentis.
Mes bonnes pensées, ou du moins celles qui demeurent fraîches et dansantes, cher R. T.
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Merci chère Joëlle, c’est une fraîche caresse de pensées venues avec le soir et qui m’inclinent à oscillation légère.
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