
Cet homme qui marche, ce wanderer, ou cet autre longiligne, arraché au bronze, ceux qui descendent la dune, à-demi cachés par la brume de sable soulevée par leurs pas, la bouche fermée pour que n’échappe pas l’énergie singulière, mais tout le corps ouvert à la respiration qui défait les pensées, les souvenirs, qui relie à plus grand espace, à plus grande mémoire, et qui donne l’avenir à l’instant…
Ce papillon fraîchement éclos lâché dans l’aventure de l’été, oublieux des profondeurs qui l’ont porté…
Ce rivage d’écume qui jette aux pieds l’horizon…
Errances, pour que naisse le temps.
Paul Bailey – A stop along the way, 2012
« Le but, c’est le chemin ». Celui-ci poudroie lumineusement, dépose son or de ci de là, en ses errances, sur la terre, les eaux, les arbres.
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